Je savais que son livre allait me parler fort,
Je savais que son livre allait me parler fort, puisqu'elle se proposait d'interroger ce qu'était une femme (elle dit en interview « je ne sais pas ce qu'est une femme », quel rafraîchissement d'entendre une fille dire cela !) ; mais oh, non, je découvre qu'elle dédie son livre à un mec ! “À Cyril”. Comment peut-on dédier un livre à un Cyril ? Pour la peine, je ne l'achèterai pas.
Une semaine plus tard, tout bien réfléchi, je me rends compte que j'ai trop fait mon seul vrai hétéro : il faut justement que son livre me permette de l'être moins, ou tout du moins différemment. C'est de la même trempe que ce que j'aimerais pouvoir dire de mon côté (toutes choses égales par ailleurs). Donc oui, allez, malgré Cyril, je vais le lire.
(Je parle de Louise Chennevière.)