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Le seul vrai hétéro

Le seul vrai hétéro
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3 juillet 2019

« Mais pourquoi tu t'es mise avec lui ? Il est

« Mais pourquoi tu t'es mise avec lui ? Il est quand même un peu...
– Tout le monde a le droit d'être aimé, tu sais. »

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2 juillet 2019

Non seulement il faut s'efforcer d'être un bon

Non seulement il faut s'efforcer d'être un bon être humain (fiable, viable), mais en plus il faut être un mec ! Ou une fille. Comme si ça suffisait pas !

1 juillet 2019

« Si tu m'appelles “mon mec”, je te préviens, je

« Si tu m'appelles “mon mec”, je te préviens, je me mettrai à ne te percevoir plus que comme une fille ! »

30 juin 2019

Je cache à chaque fois mon chant derrière les

Je cache à chaque fois mon chant derrière les bruits disponibles ou en le murmurant pour pas qu'on sache qu'en fait je ne suis pas un mec, du coup ça me fait encore plus une petite voix, c'est malin.

29 juin 2019

Une pratique réellement libertaire et humaniste

Une pratique réellement libertaire et humaniste (qui serait celle du seul vrai hétéro) reviendrait à affirmer qu'on est chacun un paysage et que l'on peut donc souhaiter connaître et reconnaître à sa juste valeur (par quelque chose ressemblant à ce que l'on nomme l'amour) toutes les différentes versions, nuances résidant dans chacune des individualités croisées sur notre chemin : aucune voix n'est la même, écoutons l'idiosyncrasie que chaque fille est, choisissons de vivre avec toutes ces personnes en nous.

Ce que cette pratique ne serait surtout pas : une simple juxtaposition d'attachements sans contenus, d'affections vides et passagères, d'objets successifs. Car erreur totale sur ce que la fin du couple sous-entend : il ne s'agit pas de valoriser l'éphémérité sans visage ni la multiplicité en soi ; le problème de la relation unique, ce n'est pas qu'elle n'est pas assez, c'est qu'elle est trop ; quant à ce trop, il ne s'agit pas de le fuir mais au contraire de l'affirmer : l'amour est trop, trop de tout, il excède, il est fait pour durer, pour perdurer, par conséquent on ne pourra pas l'oublier quand on en aura connu un autre puis un autre. Donc non pas multiplicité, mais addition où chaque point persiste par son apport

Le libertairhétéro (seul vrai) insisterait sur l'intensité de la perpétuation plutôt que sur l'intensité de la fugacité ou de la coupure : tous les amours restent et coexistent, et non pas comme une chaîne d'équivalences abstraites mais comme une réunion d'individualités amoureuses irréductibles et irremplaçables

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28 juin 2019

C'est vrai qu'on a l'impression de prendre la

C'est vrai qu'on a l'impression de prendre la chose moins à cœur et de moins passer son temps à toujours vouloir le faire. Au début (chez les grands-parents), c'était carrément nié, isolé du reste de tout ; ensuite (chez les parents), ça s'est déployé et ça voulait toujours se manifester. Chez nous, désormais, on fait avec et c'est important, on reconnaît que c'est important (on ne s'en cache pas, contrairement à l'époque des grands-parents), mais c'est justement parce que c'est important qu'il faut faire ça sérieusement (sans mystique de l'irrépressible, contrairement à l'époque des parents) : en nous l'objectalité, mais pas comme des objets. Car on est des paysages.

27 juin 2019

Il n'y a qu'avec les filles que le fil de la

Il n'y a qu'avec les filles que le fil de la conversation peut être normal, c'est-à-dire avec des oreilles et de vrais propos émis par les personnes que nous sommes. Ça se voit que c'est elle qui parle. Un mec c'est pas lui qui parle, c'est sa pensée mise par dessus les choses ou par dessus lui-même et les autres, des mots sortent de sa bouche mais on ne sait pas de qui ils sont, il déroule un script, une légende, mais tais-toi !

26 juin 2019

À l'origine, au début de l'amour (ou au début de

À l'origine, au début de l'amour (ou au début de sa découverte en général, ce qui revient au même), il y a eu à la fois l'aisance (l'éclat de la joie inattendue) et la douleur (ou la tension, mais qui est aussi une douleur). Puis il y a eu vraisemblablement l'aisance seulement, puis possiblement uniquement la douleur. À la fin de l'amour, ça revient comme au début : à la fois l'aisance et la douleur. Douleur car épuisé par l'amour qu'on vient de vivre, éclopé par ses conséquences. Aisance car un abcès est crevé et on se met déjà à rêver d'autre chose, d'abord d'autre chose sans de l'amour (pour souffler un temps) puis d'autre chose avec possiblement de l'amour (on est curieux de savoir comment ça peut être autrement, autrement que celui d'avant).

25 juin 2019

Les périodes les mieux c'est quand j'ai hâte de

Les périodes les mieux c'est quand j'ai hâte de vivre l'amour tout en ne le vivant pas, ou à la rigueur quand je le vis et que je ne sais pas encore ce qu'il est. Quand je me plains de ne pas le vivre c'est con, car je suis un mec donc je suis fait pour ne pas le vivre, surtout dans mon état qui est indigne, non viable ; quand je commence à savoir ce qu'il est en le vivant, c'est cool mais j'ai déjà perdu un peu de ce qu'il est (en le sachant) et ce ne seront pas ces souvenirs-là que je retiendrai.

24 juin 2019

On était tous les deux beaucoup trop intelligents

On était tous les deux beaucoup trop intelligents pour savoir ce qu'était l'amour.

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