Le dégoût que j'ai toujours ressenti vis-à-vis du
Le dégoût que j'ai toujours ressenti vis-à-vis du mec sensible, du fameux poète écorché (très souvent sexiste dans son histrionisme, par ailleurs) vient fondamentalement de là : son mal-être ne vient que de sa tête, donc ce n'est pas du jeu. C'est ça le scandale, bien plus que son entreprise stratégique de recherche intensive de commisération (danger qui nous guette tou.te.s) : il peut rester un mec (et il ne s'en prive pas) puisque c'est simplement son esprit qui est atteint. Je sentais bien que l'absence de romantisme de ma personne était dûe de façon évidente à la nature avant tout corporelle de mes atteintes, qui ne ressemblaient en rien au cri de révolte de l'autre Narcisse. Et même s'il y avait du psychomental dans leur déclenchement, cela ne faisait que rendre impure ma plainte : ni assez grave pour être une maladie, ni assez aigue pour être un trouble, mes perturbations métaboliques m'empêchaient tout simplement de me tenir droit comme celui que j'aurais dû être, confiant en sa capacité de ne pas flancher (un mec, quoi).